Séjour à Sapa: beauté des rizières des villages ethniques !

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Un séjour à Sapa, entre montagne et rizières.

Découvrir Sapa figure dans nos programmes de voyage comme un incontournable du Vietnam ! Plus que la ville, les alentours de Sapa vous réservent des trésors, des traditions préservées et une nature superbe.

Vers la fin du xixe siècle, avec la mise en service du lien ferroviaire reliant Hải Phòng à Lào Cai, les montagnards de la région de SaPa commencèrent à voir arriver divers groupes participant au projet colonial. Il y eut la mise sur pied d’un poste militaire, puis on vit s’ériger une petite agglomération autour d’un établissement sanitaire, le sanatorium militaire, dont la première construction date de 1913.

Afin d’établir cette agglomération sur le site le plus favorable, un hameau hmong nommé Sa Pa fut rasé et ses habitants poussés à se fixer plus loin en amont (aujourd’hui Sin Chai). À Sa Pa, le noyau de la nouvelle agglomération civile fut installé, tandis que le camp militaire proprement dit, dont des ruines sont encore visibles aujourd’hui, fut installé lui sur un promontoire à trois kilomètres au nord-ouest. Pour fournir en denrées de première nécessité les militaires et le personnel médical en poste, ainsi que les officiers convalescents, quelques colons français accompagnés de personnel vietnamien se joignent à ce noyau dès 1909.

Au cours de la décennie 1910, la notoriété de Sa Pa en tant que station d’altitude pour les Français de Hanoï va grandissante. Des douzaines de villas privées ou de fonction furent édifiées durant les trois décennies qui suivirent et bon nombre de Kinh furent amenés sur le site pour travailler à leur construction et pour assurer les services de base. La main-d’œuvre non spécialisée se puisait à même la vaste population montagnarde locale, principalement parmi les Hmong de la demi-douzaine de hameaux situés aux alentours immédiats de la station.

On ne sait pas à quel moment exactement – ce fut probablement dès l’installation du poste militaire – un lieu fut spécifiquement désigné dans le nouveau bourg de SaPa même pour accueillir le marché de la région. Il fut installé où se trouve aujourd’hui le marché couvert intérieur, et consistait en une simple halle ouverte sous un toit de tuiles. Dans sa périphérie immédiate poussèrent les quartiers « annamite » et chinois, tandis que les villas coloniales s’installaient tout autour.

Les observateurs de l’époque rapportent que dès son installation, les montagnards se rendaient au marché une fois la semaine, généralement le week-end, pour y échanger les produits forestiers et fauniques, l’opium brut et le bois de cercueil, contre les ustensiles de cuisine, le sel, le fer pour la forge, l’argent pour l’orfèvrerie et les médicaments, ce tant dans les magasins autorisés pas l’État colonial que sur le marché libre.

L’administration coloniale taxait les marchandises du commerce transfrontalier et veillait aux secteurs étatisés du commerce tels l’alcool, le sel et l’opium. Par l’intermédiaire des boutiques autorisées des Vietnamiens d’origine chinoise Alim et Macca, l’administration achetait la production locale d’opium de même que celle qui était apportée sur les lieux par les caravaniers. Cet opium brut était alors dirigé sur Hanoï et Saïgon où la Régie générale de l’opium de l’Indochine veillait à sa transformation et à sa mise en marché.

Durant toute la durée de la présence française à Sa Pa, soit de la fin du xixe siècle jusqu’à 1950, au moment où les dernières troupes françaises abandonnèrent le site, le marché de SaPa poursuivit ses activités. S’ajoutèrent à ce fonctionnement de base, à partir de 1920, deux nouveaux secteurs d’échange économique. Le premier, qui existait déjà, mais à plus petite échelle, consistait à approvisionner la station en produits agricoles et forestiers frais en réponse à la demande locale qui doublait durant la période des vacances d’été, période durant laquelle la population française se rendait à la station civile de Sa Pa pour la saison chaude.

L’autre nouveau secteur de commerce, moins important sans doute, consistait à fournir en souvenirs et artefacts de toutes sortes, en particulier les textiles, les estivants qu’accueillaient la demi-douzaine d’hôtels et les nombreuses villas qui furent érigées durant années d’activité de la station civile. Dès le début des années 1920, les montagnards de Sa Pa furent inclus, au même titre que les attractions naturelles et l’air vivifiant, dans le discours promotionnel pour le tourisme visant la clientèle européenne du delta.

La station d’altitude de Sa Pa connut une fin abrupte qui se produisit juste après la période de développement la plus intense que connut le bourg au début des années 1940. En effet, durant la Deuxième Guerre mondiale, l’impossibilité de rentrer dans la métropole força les colons, marchands et administrateurs français à prendre leurs vacances en Indochine, causant une demande accrue pour les séjours d’été dans toutes les stations d’altitude. Les projets de développement des infrastructures se multiplient, de nouvelles concessions sont accordées pour la construction de villas.

La population s’en trouva augmentée d’autant, non seulement l’été avec les estivants plus nombreux, mais également durant le reste de l’année en raison de l’arrivée de centaines de réfugiés fuyant la révolution en Chine. Ce second souffle donné à la station s’interrompit brutalement et définitivement avec l’arrivée des Japonais à la suite du coup de force de mars 1945, aussitôt suivie de l’occupation des forces chinoises républicaines en 1945-1946, deux épisodes violents ayant marqué la mémoire des résidents de Sa Pa. Puis vint la guerre d’indépendance en décembre 1946.

Après que les civils et militaires français eurent quitté la station pour se replier sur Hanoï fin 1946 et début 1947, les partisans nationalistes sur place, répondant à l’appel du président Hô Chi Minh, s’affairèrent de janvier à juin 1947 à détruire les infrastructures et les bâtiments coloniaux qui auraient pu servir d’abri aux troupes coloniales. Ces troupes furent de retour dès le milieu de l’année 1947, mais elles se montrèrent incapables de tenir la région en dépit du soutien armé d’une partie de la population montagnarde du district.

En 1950, Sa Pa est abandonnée au Việt Minh et, suivant la même logique que celle des partisans de 1947, les bombardements aériens français de 1953 terminent l’œuvre de destruction. La ville en ruines, n’y restèrent que des combattants, quelques familles et les rares commerçants capables de maintenir des affaires avec les montagnards des hameaux avoisinants qui, eux, étaient toujours là.

« Sources: Wikipédia« 

Informations pratiques pour un séjour à Sapa.

La Province de Lao Cai se situe dans le Nord-Ouest du Vietnam, proche de la frontière chinoise. Une région montagneuse célèbre pour ses cultures en terrasses, de magnifiques rizières sculptées de la main de l’homme. 376 km séparent la ville de Sapa de la capitale Hanoi, et par ailleurs, 38 km séparent Sapa de la capitale de la province où les transports en commun vous déposent : Lao Cai.

Pour y accéder depuis Hanoi, vous pouvez prendre une voiture particulière pour un confort optimal. Mais aussi le train Hanoi-Lao Cai, ou encore un car-couchettes plus rapide. C’est agréable ! Pensez à prendre de quoi boire et manger un peu, il n’y a qu’une très courte pause à mi-parcours durant les 4h de trajet. Il est possible aussi de voyager de nuit. Une fois à Lao Cai, nous pouvons poursuivre en voiture particulière avec chauffeur, ou minibus collectif…On s’adaptera à vos préférences pour ce séjour à Sapa !

Le paysage change au fil de la route, vous vous approcherez de la chaîne montagneuse Hoang Lien Son qui correspond à la portion Est de la chaîne de l’Himalaya. A Sapa, vous arriverez en face du Fansipan, haut de 3143m d’altitude, un véritable mur minéral et végétal que vous pourrez rallier grâce à un funiculaire.

Que faire au cours d’un séjour à Sapa ?

Sapa fait partie des incontournables du Vietnam, cette zone est idéale pour la randonnée, le trekking, le vélo ou l’escalade. Du fait de l’altitude, on peut bénéficier d’une fraîcheur bienvenue, équipez-vous en conséquence selon la saison !

Visiter le village de Sapa est une activité sympathique à votre arrivée, un endroit très différent sans doute de ce que vous avez déjà pu expérimenter du pays. Le marché vous permet d’admirer les tenues traditionnelles, les victuailles, c’est un moment très agréable ! Vous trouverez un espace artisanal au centre ville, un joli lac, la cathédrale, la mairie, diverses boutiques et des lieux de détente pour vos soirées.

Se rendre au village Cat Cat : vous pouvez y accéder en moto-taxi à partir de Sapa. Les habitants récoltent un modeste droit d’entrée au village, une façon de participer à l’économie locale. Vous découvrez ensuite le mode de vie des habitants et pouvez rester dormir sur place. Si vous cherchez à sortir des sentiers battus, nous vous conseillerons d’autres villages dans les alentours. En effet, il existe un bon nombre d’autres villages typiques très accueillants à découvrir là-bas !

Marcher, trekker, faire du vélo ou encore de la moto à travers les paysages de rizières aux formes douces : nous pouvons tout envisager, alterner selon vos goûts et adapter les parcours au niveau physique de chacun. Passer près de cascades, de grottes, de forêts, de plantations. Traverser des villages, s’y reposer, échanger avec les habitants des minorités ethniques qui se feront un plaisir de vous offrir une tasse de thé vert. Ces activités sont toujours de beaux moments où se mêlent l’émerveillement devant les paysages, l’étonnement de découvrir d’autres modes de vie, et les sourires que l’on garde même quand ça grimpe !

En bref, que voir dans la région de Sapa ?

Les rizières en terrasse, difficile de les manquer !
Les grottes et cascades, suivant le parcours qui vous convient le mieux.
La cascade d’argent à San Sa Ho, à 10 km de Sapa, pendant la saison des pluies surtout. Très agréable lorsqu’il fait chaud ! Sur le parcours du col de O Quy Ho.
Le pont May et le superbe panorama aux alentours.
Le Parc National Hoang Lien, ses orchidées superbes et les forêts de bambous !
Les pétroglyphes de Sapa, reconnu comme Patrimoine historique national. 200 blocs de pierre sculptés dans la vallée de Muong Hoa en particulier.
Les magnifiques tenues traditionnelles des minorités ethniques de la province de Lao Caï.
Où manger, où dormir autour de Sapa ?
Des hôtels très agréables dans cette petite ville de montagne. En 3 étoiles par exemple le Sapa Relax Hotel and Spa, magnifiques Deluxe double rooms avec vue mi-montagne/mi-ville. A partir de 79$ la chambre.
Sapa et ses villages de montagne se prêtent parfaitement à un séjour chez l’habitant. Ne vous en privez pas ! Nous sommes attentifs à la qualité et à l’authenticité des hébergements dans les familles villageoises. Le meilleur moyen de découvrir leur vie quotidienne.
• Il existe un bon choix d’offres d’hébergement, votre sélection dépend de votre type de voyage et de votre budget bien sûr. N’hésitez pas à nous en faire part.
Découvrir Sapa, c’est aussi découvrir de bons petits plats ! Des endroits comme le Red Dzao à Sapa vous permettent de découvrir les spécialités locales dans un décor très cozy, avec beaucoup de finesse.
Les maisons d’hôtes font aussi tables d’hôtes, c’est très frais, très local, de bons moments en perspective avec les familles vietnamiennes !

Quand venir découvrir Sapa ?

Sapa se trouve à 1600m d’altitude, l’hiver est assez froid, il peut neiger. Avril/ mai est une période optimale, peu brumeuse ; en juillet-août, les rizières sont d’un joli vert. Finalement, au Vietnam, c’est toujours la bonne période quelque part, suivant vos critères.

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